« On a parfois entendu des discours, notamment dans le milieu psy et du handicap, à propos du fait que le confinement serait quelque chose d’intéressant pour les autistes, que cela leur faisait du bien, que pour une fois on arrêtait de les embêter avec les relations sociales, et qu’ils étaient heureux chez eux, sur leur ordinateur, que le télétravail avait du bon » ; Loriane Bellahsen, psychiatre et chef de service d’un hôpital de jour dans le secteur associatif, à Paris affirme au contraire : « Je n’ai fait que constater l’inverse. Constater qu’il faut arrêter avec ce cliché insupportable et rabaissant, sur les autistes qui n’auraient pas de relations et pas d’affects. » Dans cet entretien, elle décrit son métier, explique en quoi l’autisme est le post avancé des réorganisations néo-libérales dans la psychiatrie et raconte soignants et de patients avec qui elle travaille a vécu la période de confinement et ses suites.
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