Le 2 avril, à l’occasion de la journée mondiale de l’autisme, Emmanuel Macron a annoncé que les personnes autistes pourraient sortir plus souvent de chez eux pendant le confinement. Ces dérogations vont concerner aussi les publics déficients intellectuels ou souffrant de troubles psychiques. L’assouplissement des conditions de sortie concernent « les personnes en grande difficulté au regard de leurs troubles du spectre autistique mais également de leur déficience intellectuelle, déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et troubles psychiques ».
Pour ces publics, les sorties ne sont ni limitées à une heure, ni à 1 km autour du domicile « pour permettre d’aller dans un lieu de dépaysement ». Elles ne sont pas non plus régulées « dans leur fréquence et leur objet dès lors que la personne ou son accompagnant justifie aux forces de l’ordre d’un document attestant de la situation particulière de handicap ». Il pourra s’agir de notifications de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), d’une reconnaissance de travailleurs handicapés pour les adultes ou encore d’une attestation d’un médecin, a précisé la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel lors d’un Facebook live le 2 avril.
Cette mesure ne fait pas l’objet d’une attestation dédiée, mais « consigne est donnée aux préfets et forces de l’ordre d’une prise en compte spécifique ». Il est donc toujours obligatoire de remplir et d’avoir l’attestation habituelle dérogatoire de déplacement.